Bannière Le royaume d'Andoras

Les Primes Dragons

Sentan, gardien de l’Air

Portrait

D’allure fine et élancée, Sentan est un dragon mince au corps sinueux, se terminant par une longue queue interminable hérissée de huppes et de plumes. Ses quatre membres courts et graciles se terminent par des pattes aux griffes acérées, avec lesquels il s’accroche aux nuages pour traverser les airs plus vite que tout autre être vivant.

Sentan présente une face bienveillante au mufle décoré de longues moustaches barbelées, et ses yeux intelligents, tels deux perles noires, sondent l’âme de ceux qui le contemplent.


Sentan, gardien de l’Air

Descendance

Le gardien de l’Air s’est uni à Myrinn, la Gardienne de l’Eau, pour donner naissance à ses enfants, les Ryûs, qui partagent avec lui ses connaissances et sa sagesse.

Engeance

Les enfants corrompus de Sentan ont hérité de sa légèreté et de sa finesse ; véritables dragons de cristal, ils portent sur leurs dos des forêts d’écailles de verre, et leurs ventres boursouflés de quartz sont soulevés par des ailes composées de glace.

Randian, gardien du Feu

Portrait

Randian est un dragon robuste, toujours campé avec fierté sur ses pattes puissantes, armées de griffes aussi solides que l’acier. Sa carapace rougeoie d’un feu intérieur qui lui dévore les entrailles, et son souffle brûlant peut dévaster des forêts entières. Quand il parle, son bec acéré laisse filtrer de noires volutes de fumée âcre, et des étincelles dansent dans ses orbites terribles.

Sa voix courroucée est portée par un esprit subtil, et ses discours enflammés transportent les cœurs de ceux qui l’écoutent. Mais sa fureur est tout aussi redoutable, et sa force foudroyante en a terrassé plus d’un.


Randian, gardien du feu

Descendance

Randian s’est uni avec Iolet, la Gardienne de la Vie, pour engendrer la race des Vouivres. Ces dragons de feu sont caractérisés par le souffle dévastateur de leur premier ancêtre, ainsi que par leur taille assez ridicule comparée à leurs lointains cousins. De fait, Randian a engendré une multitude d’enfants, mais aucun ne lui arrive à la cheville ; les Vouivres sont donc des dragons répandus et peu craints, malgré leur illustre origine.

Engeance

Les rejetons corrompus du Feu sont des créatures ignées, dont les corps impalpables semblent composés de lave incandescente. Une aura de feu et de noirceur les environne, au milieu de laquelle brillent leurs yeux sadiques.

Iolet, gardienne de la Vie

Portrait

La protectrice de la Vie a toujours pris très au sérieux son devoir de gardienne d’Ecridel ; c’est pourquoi parmi tous les Primes dragons, elle est la seule à se montrer aussi souvent aux peuples inférieurs. On peut la voir encore venant rendre visite à ses plus fidèles servants, dans son Temple de l’Aurore, qui est situé à la base des montagnes du Nord, en Andoras.

Iolet est une dragonne humble malgré toute la splendeur qui émane de son corps harmonieux ; sa tête portée par un cou gracile est ornée d’éventails membraneux, et de longues cornes d’airain couronnent son front caparaçonné. Elle a les écailles vert émeraude, dans des teintes allant de la jade à la turquoise.


Iolet, gardienne de la vie

Descendance

La descendance directe de Iolet, les Wyverns, compte de nombreux dragons mineurs, qui veillent sur les sources et les combes les plus reculées dans les montagnes. Ce sont la plupart du temps des dragons serpentins, arborant quatre ou six pattes musclées, ainsi que deux ou quatre ailes membraneuses couvertes de rosée et de vase.

Engeance

Les enfants dégénérés de la Gardienne de la Vie ressemblent à des abominations aux nombreux membres hérissés de pointes, par lesquelles suinte un liquide corrosif et venimeux. Juchés sur leurs nombreuses pattes arquées, ils souillent les mares où leurs gueules béantes et baveuses viennent s’abreuver.

Karyon, gardien du Soleil

Portrait

Karyon est sans doute le plus fier de tous les Primes Dragons ; surnommé le Drake-Soleil, il accepte avec condescendance les marques de respect que lui témoignent Elfes et Mortels, et méprise ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas se prosterner devant lui. Lové dans son orgueil, il n’en est que plus redoutable, car ses colères sont toujours restées dans l’histoire.

Il est couvert d'écailles plus ou moins dorées qui scintillent avec une intensité qui dépend de l'état du jour. Karyon fait parti des plus grands Primes Dragons en taille. Cette qualité combinée avec ses écailles le rendent très impressionant.


Karyon, gardien du soleil

Descendance

Artea est la seule Dragonne à avoir trouvé grâce à ses yeux, et c’est d’elle qu’il tient sa descendance. Ses enfants, les Drakes rutilent d’une carapace d’écailles dorées, reflétant la lumière du jour ; ou bien sont-ce leurs entrailles qui irradient une clarté intérieure ? Dans tous les cas, leur présence chasse les ténèbres de la nuit, et leurs becs édentés ne savent que projeter des faisceaux de lumière dense, d’un rouge orangé du plus bel éclat.

Engeance

Contrairement à leurs lointains cousins, les Drakes corrompus répandent le froid et les ténèbres dans leur sillon de mort. Leurs corps d’un noir absolu semblent absorber la clarté du jour, leurs gueules hérissées de lames d’un mètre de long crachent des vapeurs noirâtres qui étouffent ceux qui les respirent, et leurs ossatures ligneuses palpitent d’une aura de noirceur terrifiante.

Artea, gardienne de la Lune

Portrait

Artea est une dragonne particulièrement révérée par les Centaures, en raison de sa proximité avec le symbolisme de la déesse lunaire Aletheria. Bien qu’ayant toujours nié être une messagère d'Aletheria, elle n’en assume pas moins son rôle de conseillère et d’inspiratrice pour les prêtres centaures.

Ses écailles d’un blanc laiteux ont les reflets de l’argent, de l’ivoire et de la nacre, et son corps sinueux est décoré par deux grandes ailes semblables aux voiles de quelque vaisseau céleste.


Artea, gardienne de la Lune

Descendance

Les dragons issus des œufs d’Artea, les Wyrms, portent une livrée d’un blanc pâle, diaphane, moucheté parfois de tâches d’un gris sale, et la cohérence de leurs corps va d’un aspect fantomatique, presque spectral, à la cohérence matérielle traditionnelle pour les autres dragons. En fait, la plupart des wyrms sont capables de se dématérialiser, ce qui leur permet de surveiller plus à leur aise les évolutions du vaste monde.

Engeance

Les Wyrms corrompus sont une branche bien effrayante de cette lignée ; leurs corps crépusculaires n’ont aucune prise sur le monde réel, et leur aspect de revenants terrifie ceux qui contemplent leurs formes fantasmagoriques. Mais s’ils ne peuvent terrasser leurs adversaires par leur force brute, ils sont tout à fait capables d’anéantir tous ceux qui s’opposent à eux, en usant de leurs sortilèges occultes. D’un simple chuchotis, ils peuvent prendre le contrôle des Mortels, déchirer leurs esprits ou les faire errer dans leurs propres cauchemars.

Vorkis, gardienne de la Nature

Portrait

Vorkis est la gardienne de la Nature, et par conséquent la protectrice de tout ce qui vit, pousse et croit à la surface d’Ecridel. Elle en a d'ailleurs l'aspect : un corps reptilien à la queue fourchue, de grandes ailes musclées et des membres tels des troncs d’arbres, ainsi qu’une grande ramure sur son front, décorée de ribambelles de fleurs exotiques. Les écailles de Vorkis ont des couleurs chatoyantes, telles le rouge vermillon, l’orange vif ou le rose le plus délicat. Vorkis se montre rarement, n’osant pas interférer dans le cycle des actions des Mortels, mais déplorant les dommages qu’ils font aux plantes et arbres du monde.

La Gardienne de la Nature voit d’un mauvais œil les nombreux enfants de Randian, les dragons du Feu, dont les souffles ravageurs mutilent ses bois bien-aimés. Sa colère, lente à venir, mais redoutable, a su faire trembler les plus puissants.


Vorkis, gardienne de la Nature

Descendance

Les Ladons et Ladonnes, fils et filles directs de Vorkis, sont des créatures mystérieuses qui passent pour inspirer les visions des druides. Rares sont ceux à les avoir vus, mais on les représente le plus souvent sous l’apparence supposée d’arbres gigantesques, se déplaçant sur des racines griffues, portés par des ailes de feuillages et de branchages.

Engeance

Les dragons corrompus de la nature sont encore plus rares et n’ont été qu’entr’aperçus, sous l’aspect de buissons d’épines déversant des flots d’acide et balayant l’air de longs membres ramifiés, couverts de pointes et de ronces.

Shai’Yal, gardien de la Terre

Portrait

Shai’Yal est un dragon aux teintes d’un brun profond, et son armure d’écailles semble s’agencer en couches concentriques, s’emboîtant les unes dans les autres. D’une aisance indiscutable dans son élément naturel, il peut évoluer dans la terre et la roche comme un poisson dans l’eau, se mouvant dans les strates du sous-monde sans la moindre apparence de difficulté, sans laisser de tunnel derrière lui ni de trace de son passage.

La terre nourricière est la matrice dans laquelle toutes les plantes puisent leur existence, c’est pourquoi Shai’Yal reste le plus sûr allié de sa sœur jumelle, Vorkis. Mais plus taciturne qu’elle encore, si cela est possible, il répugne à agir de manière ostentatoire.

Par ses affinités innées avec la pierre et les roches, Shai’Yal observe avec attention les études des plus illustres Maîtres des Runes Nains, qui font partie des rares Mortels à comprendre les vues du Gardien de la Terre.

Shai’Yal est également révéré par les Hélions, qui voient en lui l’incarnation des forces souterraines et toutes-puissantes du désert.


Shai'Yal, gardien de la Terre

Descendance

Les enfants du Gardien de la Terre, les Lindworms, sont issus de ses amours avec sa sœur Vorkis, et sont en tout point semblables à leur père, à ceci-près que la plupart d’entre eux ne possèdent ni ailes, ni pattes, ni cornes ; longs serpents monstrueux aux corps articulés, ils se fondent dans les profondeurs du monde et en sondent les secrets.

Engeance

Les Lindworms corrompus sont des créatures aveugles qui dévorent la terre, laissant derrière eux des galeries vétustes ; mais ils préfèrent encore dévorer les êtres vivants qui tombent entre leurs mâchoires.

Myrinn, gardienne de l’Eau

Portrait

Myrinn est une créature puissante, dont le corps gonflé par son souffle humide est soutenu par deux pattes tordues ; son échine ruisselle, de sa nuque jusqu’au bout de sa queue squamate, en permanence d’une rosée fraîche et claire qui est tenue pour le plus salutaire remède à tous les poisons qui pourraient être inventés. De ses épaules larges et couvertes de grandes plaques écailleuses, trois cous jaillissent pour porter autant de têtes reptiliennes ; Myrinn, l’Hydre Primordiale, peut ainsi surveiller toutes les routes qui mènent à son domaine, le légendaire Puits des Ans. Elle parle tour à tour par ses multiples bouches, chacune d’elle exprimant la pitié, la crainte, la prudence, la fureur ou le calme qui habitent en permanence son cœur. Elle est la seule des Primes Dragons à ne pas posséder d’ailes.


Myrinn, gardien de l'Eau

Descendance

Les œufs issus de Myrinn ont donné naissance à de nombreuses Hydres, la plupart étant dotées d'au moins autant de têtes que leur mère.

Engeance

Rien n’est moins sûr, mais les krakens et autres pieuvres géantes hantant le vaste océan ou les lacs phréatiques sont supposés être issus d’œufs corrompus de Myrinn.

Edros, gardien de l’Ombre

Portrait

Edros n’est pas un Prime Dragon. Ce n’est que le plus puissant des dragons à avoir utilisé sa puissance pour asservir et détruire, se tournant peu à peu vers la démonologie et la nécromancie. Il n’est tout de même pas un seigneur à prendre à la légère.


Edros, gardien de l'Ombre

Descendance

La descendance d’Edros est inconnue à ce jour, bien qu’on lui attribue la parenté plus ou moins proche de monstres tels que Pyrtath le Souffleur ou Gartabal Sans-satiété.